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Fakhr al-Dîn al-Râzî, commentateur du Coran et philosophe (Roger ARNALDEZ)

Fakhr al-Dîn al-Râzî, commentateur du Coran et philosophe (Roger ARNALDEZ)

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L’auteur

Agrégé de philosophie et docteur ès-lettres, M. Roger Arnaldez a tout d’abord été professeur de philosophie au lycée de Mont-de-Marsan (1937-1938), puis au lycée français du Caire (1938-1939). Sous-directeur de ce dernier établissement (1945-1946) après avoir enduré une longue captivité en Allemagne, il devient ensuite attaché culturel près l’ambassade de France au Caire (1948-1950), puis professeur de philosophie à l’Université d’Héliopolis (1950-1955). Professeur de langue et de littérature arabes à la Faculté des Lettres de Bordeaux (1955-1957), puis professeur de philosophie et de civilisation musulmanes à la Faculté des Lettres de Lyon (1956-1968), il termine sa carrière universitaire comme professeur de philosophie musulmane et d’islamologie (1969-1978) et directeur de l’ERA de lexicologie arabe à l’université de Paris-IV Sorbonne, dont il a été nommé Professeur émérite. Au cours de sa carrière, il a accompli de nombreuses missions à l’étranger et participé à de nombreux congrès internationaux : Afghanistan, Algérie, Canada, Chili, Égypte, Espagne, États-Unis, Inde, Iran, Iraq, Italie, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Pakistan, Sénégal, Syrie, Tunisie, U.R.S.S. Il a été élu le 10 février 1986, dans la section Philosophie de l’Académie des sciences morales et politiques, au fauteuil laissé vacant par le décès de Pierre-Maxime Schuhl. Il est devenu président de l’Académie en 1997.

(source : Les éditions du Cerf/Homepage de M. ARNALDEZ)

Présentation de l’ouvrage

Avicenne a eu deux grands disciples, Abû’l-Barakât al-Baghdâdi et Fakhr al-Dîn al-Râzî qui se sont l’un et l’autre inspirés librement de sa pensée. Râzî, quoique très dur dans les discussions avec ses partenaires, se distingue sur le plan des idées par un esprit conciliateur qui cherche à rapprocher le mu’tazilisme et l’ash’arisme, en s’appuyant sur sa vaste connaissance des sciences coraniques et de la philosophie, voire des sciences profanes de son temps, et sur sa sensibilité aux graves problèmes, tant politiques que religieux et culturels, qui déchiraient alors le monde musulman. Son commentaire du Coran, préparé par sa grande synthèse philosophique, les Mabâhith al-mashriqiyya, est rempli de trouvailles originales qui font de lui un penseur très attrayant.

(Source : Vrin)