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Les emprunts à l’hébreu et au judéo-araméen dans le Coran par Catherine PENNACCHIO (Juin 2014)

Les emprunts à l'hébreu et au judéo-araméen dans le Coran par (...)

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L’auteur

Catherine Pennacchio participe au Projet Glossarium Coranicum pour la révision de l’ouvrage d’Arthur Jeffery, The Foreign Vocabulary Of The Qur’an, Baroda 1938, coordonné par le CNRS (UMR 8167-Orient et Méditerranée) et l’Académie des Sciences de Berlin-Brandenburg. Elle a construit une base de données du vocabulaire du Coran axée sur l’étymologie, qu’elle étend à la poésie préislamique. Elle a publié Les emprunts lexicaux dans le Coran : les problèmes de la liste d’Arthur Jeffery, dans le Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem. Catherine Pennacchio enseigne actuellement l’hébreu biblique à l’Institut Universitaire Rachi à Troyes.

Présentation

Dans son Avant-propos à ce livre Moshe BAR-ASHER écrit : « L’intérêt de Catherine Pennacchio pour le monde juif-hébreu et le monde musulman-arabe l’a amenée à assumer ce défi. Après avoir étudié et fait une synthèse du travail de Jeffery, elle a relu le Coran à plusieurs reprises pour y découvrir la présence de termes judéo-araméens.
J’ai d’abord lu sa thèse comme membre du jury de son doctorat 2010-2011 et ensuite le présent ouvrage avec beaucoup d’intérêt. J’apprécie les résultats significatifs de ce travail. J’ai été impressionné par sa capacité à distinguer les éléments sémitiques communs des éléments judéo-araméens et arabes. Un exemple particulier, qui démontre les résultats remarquables de cet ouvrage, se manifeste par le mot gala’ qui est un reflet du mot et de l’idée de galut (exil) en hébreu. Il est curieux qu’aucun de ses devanciers n’ait vu cet exemple magnifique des liens entre les deux cultures et les deux langues ».

En général, « La recherche étymologique est parfois chaotique, les suggestions problématiques sont quelques fois considérées comme des données incontestables. Ce n’est pas le cas dans cet ouvrage de Catherine Pennacchio. Les études étymologiques des emprunts lexicaux coraniques qui sont présentées ici sont faites avec connaissance et prudence, et pour cela elles sont pleines d’informations et d’arguments convaincants ».
Par des recherches minutieuses, Catherine Pennacchio a accompli un énorme travail par lequel elle rend un grand service aux arabisants et hébraïsants de notre temps.

Compte rendu

Table des matières

Avant-propos — Définitions et typologies — Le débat idéologique autour des emprunts lexicaux — Synthèse des travaux — Le probème des sources arabes — Révision de la liste d’Arthur Jeffery— Un fonds ancien : Les emprunts à l’akkadien et à l’araméen — Le probème de l’origine du vocabulaire technique — Un ancrage ancien dans la région — Les emprunts à l’hébreu et de la langue des Juifs du Higaz — Conclusion — Bibliographie sélective — Index des emprunts — Index des nom propres.

Extraits (Avant-Propos)

Le rapport entre le Coran et les sources de la littérature juive écrite en hébreu et en araméen intéressent les chercheurs depuis l’époque médiévale. Personne ne peut nier la présence de ces sources dans le Coran, bien que parfois, il faut reconnaître que les liens se manifestaient par une transmission orale. La recherche moderne a pris le relais et a cherché à approfondir et à systématiser les points de contacts entre ces deux mondes qui se manifestent aussi bien par les idées et que par des aspects linguistiques. Le travail le plus connu qui a été réalisé au XX e siècle est celui d’Arthur Jeffery (Lire la suite...).

(Source : maisonneuve-adrien.com)